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#12 Seuls au monde Tome 1 : Les rescapés de Greenway

Auteur : Emmy Laybourne
Edition : PKJ
Nombre de pages : 352


            Ta mère te crie que tu vas louper ton bus. Tu ne prends ni le temps de la serrer dans tes bras ni de lui dire que tu l’aimes. Forcément… Tu dévales juste l’escalier et tu sprintes jusqu’à l’arrêt de bus. Sauf que, si c’est la toute dernière fois que tu dois voir ta mère, tu te mets à regretter de ne pas avoir pris le temps. Y compris de ne pas avoir raté le bus. Là, le mien arrivait, alors j’ai sprinté. » Dean aurait vraiment dû dire au revoir à sa mère. Lui, son petit frère, ainsi que tous les autres passagers des bus qui devaient les conduire, comme tous les jours, à l’école. Mais comment auraient-ils pu deviner ce jour-là qu’une catastrophe écologique les pousserait à se réfugier dans un supermarché ? Au-dehors, le monde est en proie à des tempêtes qui ravagent leur petite ville, des fuites de produits chimiques rendent les gens violents ou paranoïaques… ou les tuent, tout simplement. Ils sont quatorze, ils ont entre cinq et dix-sept ans, et ils doivent survivre et garder espoir.





            Que dire… J’ai aimé ce livre malgré un début assez difficile. Lorsque j’ai commencé « Seuls au monde », je ne savais pas à quoi m’attendre. Mais je dois avouer que ce roman m’a surprise. L’intrigue est palpitante, et l’histoire démarre au quart de tour. Pas le temps de s’arrêter sur les collégiens et on passe les détails sur eux. L’action et la tragédie prennent place rapidement. 

            Emmy Laybourne réussit à nous plonger dans une ambiance angoissante qui donne parfois des sueurs froides et des palpitations mais aussi détendue entre ces jeunes. Les relations entre les enfants sont parfois compliquées dues à la différence d’âge et qu’il faut le plus souvent rassurer les enfants. Ils gèrent chacun à leur manière d’être sans adulte. Les plus grands se rendent compte de la gravité de la situation jusqu’à un certain point et essayent de se montrer optimistes. Comme dans la saga « Gone » plusieurs réponses viennent à l’esprit : que vont-ils faire sans adulte dans le supermarché ? Que se passe-t-il dehors ? Pourquoi personne ne vient les sauver ? Et si c’était les seuls survivants ?

            J’ai aimé suivre l’évolution. On suit avec ces jeunes la situation, et comme eux on se pose beaucoup de question tout le long. On est l’incertitude la plupart du temps, on est coupé du monde. C’est un flot permanent d’émotions (Colère, joie, rire, inquiétude…), on la ressent avec eux. C’est un univers unique qui laisse perplexe ! On a envie de les aider dans leur folle aventure ! 

            La fin reste inattendue et on se demande qu’est-ce qui va se passer ensuite ? Que va-t-il leur arriver ?

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